Dans certains centres de formation professionnelle, l’alternance étude-travail rémunérée n’est plus une simple option : elle devient un levier concret pour entrer dans le secteur du soudage-montage. Le Centre de formation professionnelle Andrée-Morissette de Plessisville (CFPAM) vient de lancer un projet audacieux, conçu pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre et donner un nouveau souffle au recrutement en sortie de formation. Ce dispositif facilite l’accès à un parcours professionnalisant et rémunéré : voici l’essentiel à retenir.
Plan de l'article
Plus de 440 heures de stage
Le cursus s’étale sur 1800 heures, dont 400 heures directement en stage au sein d’entreprises partenaires. Sur un an et demi, les élèves plongent dans le quotidien du métier, travaillent sur des cas réels, échangent avec des professionnels. Cette immersion leur permet de se confronter aux exigences du terrain, d’adopter de nouveaux réflexes et d’emmagasiner cette fameuse expérience qui fait la différence lors de l’embauche. Le partenariat vise à pousser chaque élève vers l’autonomie, en misant sur l’apprentissage par la pratique. Cerise sur le gâteau : ces heures en entreprise sont rémunérées, une façon concrète de valoriser l’engagement des élèves et de leur permettre d’accéder à une première rémunération avant même d’obtenir leur diplôme. En misant sur une formation qui s’ancre dans la réalité, le centre espère attirer davantage de candidats motivés, en quête de concret.
Les partenaires du centre
Ce projet réunit pas moins de 17 entreprises partenaires, à l’image d’USNR à Plessisville, qui accueille régulièrement des stagiaires du CFPAM. Cette collaboration permet de former les étudiants selon les standards du centre tout en leur donnant la possibilité d’affirmer leur savoir-faire directement chez des employeurs du secteur, notamment chez Soudecoup. Les étudiants s’essaient à diverses techniques, participent à des projets collectifs et peuvent rapidement mesurer si ce métier correspond à leurs aspirations. C’est aussi l’occasion de valider concrètement leur orientation professionnelle sans attendre la fin du cursus.
Campagne de promotion
La nouvelle campagne de recrutement du CFPAM s’affiche sans détour : « ils vont se battre pour t’avoir ». Ce message vise à mobiliser les jeunes et à montrer que l’alternance en soudage-montage n’est pas seulement un tremplin vers l’emploi, mais aussi un moyen de conjuguer études, travail et salaire. Un site internet a été mis en place pour accompagner les futurs candidats et leur offrir une information claire sur le programme. Chacun peut ainsi se projeter dans une formation professionnalisante, avec à la clé des débouchés concrets et la possibilité de transformer une passion en métier. Sur un marché de l’emploi porteur, ce dispositif ouvre la porte à ceux qui veulent se forger un avenir solide dans le soudage-montage.
Les avantages de l’alternance soudage-montage
Choisir l’alternance études-travail rémunérée en soudage-montage, c’est miser sur une pédagogie active. Loin des bancs de l’école purement théorique, les étudiants passent du temps en entreprise, où ils mettent en œuvre ce qu’ils ont appris en cours. Résultat : un véritable savoir-faire, des compétences pratiques, et une expérience professionnelle qui pèse déjà sur le CV.
Outre le contact avec le métier, cette alternance garantit aussi une rémunération. Un atout non négligeable à une époque où chaque euro compte pour financer ses études, payer un logement ou simplement souffler un peu. Cette source de revenus permet de gagner en indépendance tout en poursuivant sa formation.
Travailler en entreprise, c’est aussi accélérer son intégration sur le marché du travail. Les employeurs apprécient les profils opérationnels, déjà rodés à la réalité de l’atelier ou du chantier. Les diplômés issus de l’alternance affichent une longueur d’avance : ils savent s’adapter, collaborer, et répondre aux attentes concrètes d’un employeur dès le premier jour.
Ce modèle d’apprentissage apporte également une méthode de travail rigoureuse. Les étudiants doivent jongler entre les horaires des cours et ceux de l’entreprise, organiser leur temps, gérer leurs priorités. Cette discipline forge l’autonomie, la réactivité et le sens des responsabilités.
L’alternance en soudage-montage, c’est aussi le début d’un réseau professionnel. Les étudiants côtoient des femmes et des hommes du métier, se font remarquer, reçoivent des conseils personnalisés, parfois un coup de pouce pour leur premier emploi. Ces relations nouées sur le terrain sont souvent décisives dans un secteur où la recommandation et l’expérience comptent plus que tout.
En somme, ce parcours conjugue formation concrète, rémunération et perspectives d’avenir. Il permet d’acquérir des compétences solides tout en jetant les bases d’une carrière prometteuse dans un secteur qui ne connaît pas la crise.
Les opportunités d’emploi après l’alternance soudage-montage
L’alternance études-travail rémunérée en soudage-montage ouvre la porte à de nombreuses opportunités professionnelles pour les jeunes fraîchement diplômés. Grâce à l’expérience accumulée en entreprise, les étudiants sont prêts à rejoindre le marché du travail sans passer par la case adaptation.
Le secteur du soudage-montage, en pleine croissance, recherche en permanence des professionnels capables d’assembler des structures complexes et de répondre à des besoins variés, de l’industrie à la construction. Les employeurs misent sur ces profils formés sur le terrain, car ils savent anticiper, s’organiser et produire un travail de qualité sous contraintes réelles.
Après un parcours en alternance, il n’est pas rare que l’entreprise formatrice propose un contrat durable à l’étudiant. D’autres choisissent de se spécialiser davantage, de décrocher des certifications complémentaires ou même d’évoluer vers des postes à responsabilités. Dans tous les cas, cette formation en alternance donne un élan et une confiance qui font la différence au moment de choisir sa voie.
Opter pour la voie de l’alternance en soudage-montage, c’est faire le pari d’un avenir où la technique et la pratique ouvrent toutes les portes. Le monde du travail n’attend que des profils formés, motivés et déjà aguerris par le réel. La prochaine génération de soudeurs-monteurs s’apprête à passer la porte des ateliers, et elle y sera attendue de pied ferme.



