La voiture connectée de demain arrive et franchement c’est terrible.
Lorsqu’une machine complexe diffuse des quantités massives de données, elle utilise l’Internet des objets (IdO) pour permettre aux entreprises d’accéder à ces données et de les utiliser, les possibilités se multiplient.
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Cette voiture connectée pourrait, par exemple, suivre d’autres véhicules connectés et avertir son conducteur des véhicules qui roulent de manière erratique, ce qui permettrait d’éviter des accidents. Il pourrait détecter les pièces défectueuses avant que les voitures ne tombent en panne. Lorsque le niveau de l’essence est bas, il peut même se brancher aux stations avoisinantes et recevoir un coupon de café gratuit pour inciter à s’arrêter. Les progrès époustouflants viendront quand la voiture connectée sans conducteur deviendra autonome et capable de se rendre elle-même à l’épicerie pour aller chercher le café toute seule.
Lors de la journée des analystes d’Equinix en juin, Jack Wright, directeur de la planification du réseau mondial de Ford Motor Co., a déclaré que les voitures connectées de Ford peuvent générer 25 gigaoctets de données par heure, ou 56 mégaoctets par seconde, dont la plupart ne peuvent pas encore être collectés, ce qui est époustouflant.
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Au fur et à mesure que les capacités de capture de données et d’analyse s’étendent pour les véhicules connectés, la mise en place d’un système avec la mobilité d’une automobile doit se faire comme il se doit et nécessite une interconnexion supérieure jusqu’à la périphérie du réseau. Parce que dans un pays aux vastes paysages et aux cultures diverses, la frontière est l’endroit où nos voitures, connectées ou non, sont construites pour aller…
Les voitures auront beaucoup à dire
Gartner estime que 250 millions de véhicules seront connectés à Internet d’ici 2020, faisant des voitures un élément majeur de l’IdO, permettant et développant les capacités de conduite automatique.
Les voitures sont déjà assez connectées aujourd’hui pour permettre aux passagers de regarder des films en direct via Wi-Fi embarqués ou signaler une urgence d’aide sur un bouton. Mais ce n’est que le début. Comme l’indiquent les statistiques de Wright sur les voitures Ford branchées, les voitures sont pleines d’histoires à raconter.
Les schémas d’accélération et de freinage, les niveaux de carburant, la température du moteur, le niveau de la batterie et l’usure des pneus sont quelques-uns des points de données qu’une voiture connectée peut dire. Et, bien sûr, il peut également communiquer avec Internet. Les informations sur la météo, le trafic, les alertes de construction et les événements en cours dans les villes voisines ne sont que quelques exemples de choses qui peuvent être pertinentes et applicables aux voitures qui sont interconnectées.
Le potentiel de la voiture connectée signifie que son développement n’est pas laissé aux entreprises automobiles. Les rumeurs sur le projet de voiture électrique d’Apple, baptisé Titan, ont assez de substance pour remplir une page Wikipedia.
Le projet de voiture auto-conduite de Google n’est pas un secret.
La recherche de Deloitte auprès des consommateurs suggère que la prochaine génération de conducteurs veulent que leurs voitures agissent comme des « smartphones sur roues ». Deloitte ajoute qu’au fur et à mesure que les fabricants de logiciels se lancent dans la fabrication de voitures, les constructeurs automobiles construisent leurs propres plates-formes propriétaires et veillent à ce que les voitures ne deviennent pas des « appareils de base secondaires au logiciel qu’elles utilisent ».
Les tâches qui attendent les développeurs automobiles connectés sont des tâches telles que l’acquisition et l’analyse de base des données qui en découlent. Ce que Wright a noté lors de sa participation à la Journée des analystes, est actuellement physiquement et financièrement impossible.
Il y a aussi le travail complexe de prioriser et d’agir sur les données qui doivent être traitées en temps réel, une tâche essentielle pour un véhicule autonome qui, par exemple, conduit sur une route de campagne sombre au même endroit qu’un cerf pourrait soudainement traverser.
Au fur et à mesure que les entreprises développent des solutions, il ne fait aucun doute qu’un ingrédient sera essentiel : une interconnexion performante, sécurisée et rapide partout où le conducteur d’une voiture connectée choisit d’aller.
Connectées à la périphérie
Les architectures informatiques traditionnelles, fixes et cloisonnées au sein d’un data center d’entreprise, ne sont pas conçues pour gérer des flottes de véhicules connectés. Les entreprises qui développent des voitures connectées doivent être assurées qu’elles peuvent accéder à une connectivité supérieure directement à la périphérie du réseau, car celui-ci est constamment façonné et redéfini par ses véhicules. Ce n’est pas seulement une question de satisfaction de l’utilisateur, c’est aussi pour sa sécurité.
Ils ont besoin d’une architecture informatique interconnectée aussi agile et mobile que leurs utilisateurs finaux, leur permettant d’accéder à toutes les informations dont ils ont besoin, où qu’ils se trouvent et sur n’importe quel appareil.
L’architecture orientée interconnexion (IOA) d’Equinix est un modèle d’engagement éprouvé et reproductible qui fournit aux entreprises un modèle leur permettant de connecter directement et en toute sécurité les personnes, les emplacements, les clouds et les données à la périphérie.
Sur une future autoroute, la connectivité haute performance qu’un AIO peut offrir peut être tout aussi importante que les pneus haute performance.